Guide pratique de l'hyperactivité dans l'hexagone
Recommandation 1562(2002) : Paragraphe 2
Ainsi qu'on pouvait le présentir dès le premier paragraphe, on trouve le mot de stupéfiant associé au méthylphénidate.
En France, on parle de pratiques addictives. Ainsi les accro au tabac qui sont dépendants de la nicotine, ont une pratique addictive au même titre que les héroïnomanes.
Pour résumer, dès qu'on ne peut plus se passer de l'usage d'un produit, on est "drogué. Voilà qui est intéressant.....
Des experts ont expliqué que le méthylphénidate ne créait aucune dépendance. Certes aujourd'hui on n'a pas encore l'explication précise de ce phénomène mais le fait est là et vérifié constamment par les intéressés et leurs parents. IL N'Y A PAS DE DEPENDANCE AU METHYLPHENIDATE.
POURQUOI ALORS CONTINUER A PARLER DE STUPEFIANT ?
On ne peut que regretter qu'au sein de la commission la parole de ces éminents spécialistes n'ait pas été entendue.
Dans ces conditions, je m'interroge : que faut-il comprendre par intérêt supérieur de l'enfant ? Sera-t-il apprécié à l'aune d'une contre-vérité scientifique ?
Pourquoi me direz-vous - s'il n'y a pas de dépendance continue-t-on à parler de drogue à propos de ce produit ?
En France, il est classé dans la catégorie des toxiques (pas des stupéfiants). Il a reçu l'autorisation de mise sur le marché en 1995 et a été distribué dès 1996 dans un cadre strictement contrôlé. Car la ritaline pourrait-être utilisée comme excitant par des personnes non concernées, chose que l'on veut absolument éviter, à juste titre.
Mais il faut savoir que sa prescription rencontre toujours de farouches opposants chez les psychiatres qui n'ont pas fait la synthèse entre l'évolution des neurosciences et les théories psychanalytiques. Face à eux, les prescripteurs compétents sont très peu nombreux et les erreurs de diagnostic restent légion.
Il va peut-être falloir qu'un jour on admette que la liberté de l'homme et la force de son esprit sont entre autres le résultat des aptitudes fonctionnelles de son cerveau. Dans notre culture, c'est bien difficile à faire passer. A juste titre les psychiatres s'inquiétent du risque de négliger la prise en charge psychologique de la personne au profit d'un traitement chimique. Encore faut-il que l'interprétation qu'ils font des caractéristiques psychologiques des thada soit justes ce qui généralement n'est pas le cas.
Les spécialistes français préconisent une prise en charge psychologique pour accompagner le traitement. Mais ce n'est pas tout : il est impératif que les parents apprennent à gérer ces enfants, et qu'ils n'accentuent pas par des mesures inadaptées les effets de l'hyperactivité. Il est bien entendu essentiel que tous les professionnels qui ont à s'occuper de ces enfants reçoivent un minimum de formation ou d'information et qu'ils en tiennent compte dans leur pratique quotidienne.
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