Guide pratique de l'hyperactivité dans l'hexagone
Recommandation 1562(2002) : Paragraphe 5
La commission s'est faite ici l'écho des divergences qui alimentent le milieu médical au sens large. Sa position a quelque chose de surprenant ! Elle reconnait qu'elle améliore l'attention mais s'inquiète des effets à long terme qui sont incertains : le méthylphénidate est l'un des médicaments le plus étudié au monde. Les USA ont 40 ans de recul et les avantages paraissent toujours largement supérieurs aux inconvénients.
Qui a dit que les médicaments ne pouvaient pas avoir d'effets indésirables ? Il est donc bon de le rappeler : c'est un médicament, un médicament qui soulage de façon notable la souffrance de l'hyperactif, qui le rend capable d'apprentissage, qui lui évite de cumuler à l'âge adulte des problèmes psychologiques graves qui s'accompagnent chez certains de délinquance et de toxicomanie, qui l'aide à mieux vivre en société et qu'il n'est pas obligé de prendre en permanence ni obligatoirement toute sa vie.
Il ne peut amener la guérison ? Et alors, les médicaments qui n'apportent pas la guérison mais soulagent les souffrances qu'elles soient psychiques ou physiques sont très nombreux. Faut-il arrêter de les prescrire au motif qu'ils ne guérissent pas ? On mesurera la fragilité de cet argument. Encore une fois, ces propos ne relèvent absolument pas d'une démarche scientifique.
Grand sujet d'inquiétude que de définir le thada : est-ce une anomalie ou une maladie ? Franchement on s'en moque. C'est de toutes façons un véritable handicap.