Guide pratique de l'hyperactivité dans l'hexagone
Recommandation 1562(2002) : Paragraphe 6
Le principe de précaution est érigé en argumentaire de base de la recommandation pour redire une contre-vérité scientifique : le doute existe sur les effets à long terme du traitement. Voilà qui est insupportable. Il n'y a pas plus de doute pour ce médicament que pour un autre. Le principe de précaution n'a pas lieu d'être en France quand on connait les règles contraignantes pour ne pas dire décourageantes qui sont imposées aux industries pharmaceutiques avant la mise sur le marché. Utiliser le principe de précaution quand on découvre, un nouveau virus ou rétrovirus etc dont on ne sait pas quels effets il peut avoir sur la santé humaine est particulièrement justifié. Mais le traitement de l'hyperactivité n'a rien à voir avec cela.
Bien sûr on ne peut être qu'être d'accord sur le souhait légitime de poursuivre les recherches (si on pouvait trouver un médicament qui ne soit pas un dérivé d'amphétamine.....)
Allergies et intoxications ....avec la ritaline. Cela donne à penser sur l'origine de cette suspicion : on a fait beaucoup de cas du décès d'un jeune qui prenait ce traitement mais on a oublié de dire qu'il ne prenait pas que cela. Ce cas non prouvé eu égard à ce qu'ingurgitait ce malheureux jeune est utilisé comme cheval de bataille des détracteurs.
Etudes sur les régimes spéciaux : je suis d'accord, il faut en faire car pour l'hyperactivité, les régimes spéciaux n'ont toujours pas démontré leur efficacité. De mon point de vue, les personnes qui les appliquent selon elles avec succès, entrent dans le cadre d'un effet placebo. A moins qu'elles ne soient pas hyperactives, et aient un trouble neurologique non encore spécifié. Mais la recherche apportera tôt ou tard la réponse à cette question.