Guide pratique de l'hyperactivité dans l'hexagone

G.P.H.D.H.

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Le 20/12/01 Source APM - Reuters

En Allemagne, une inspection initiée en septembre sur l'utilisation du ritalin révèle qu'entre 1993 et 2000, le nombre de prescriptions a augmenté d'un facteur 14. Il est constaté que ce ne sont pas les pédiatres qui prescrivent mais d'autres médecins. L'inflation des prescriptions laisse penser que son utilisation va au-delà de la stricte définition du trouble de l'attention avec hyperactivité.

En France, le marché reste relativement restreint.

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Les 12/11/01 et 14/11/01

Source APM - Reuters

Le 12/11/01, publication des résultats d'une étude du Dr Joan Baizer de l'Université de Buffalo (New York) selon laquelle la ritaline induirait des modifications à long terme dans la structure et le fonctionnement des cellules cérébrales. Cette étude menée sur le rat, a utilisé des doses fortes de méthylphénidate à savoir 20 mg par kilo. Cela a permis de constater une augmentation de l'activation du gène c-fos dans le cerveau des rats - gène impliqué dans le mécanisme de l'addiction.

Néanmoins, cette étude n'a pas constaté de signe de dépendance, et note que les faibles doses utilisées en thérapeutique ne présentent pas de grand risque potentiel.

Le 14/11/01, la firme Novartis, tenait à signaler que cette étude a utilisé des doses de 10 à 15 fois plus élevées que celles utilisées en thérapeutique. Elle souligne également qu'une étude récente (Journal of neurosciences) a déterminé grâce à la tomographie par émission de positons utilisée chez l'homme, que le méthylphénidate corrigeait probablement les symptômes de l'ADHD en normalisant la quantité de dopamine dans le cerveau.

Elle souligne que les psychostimulants comme Ritaline sont utilisés depuis plus de 40 ans comme traitement sûr et efficace de l'ADHD.

Commentaire : tous les médicaments peuvent devenir toxiques voire pire à haute dose. Cette étude constate que même dans ces conditions, la ritaline ne crée pas de dépendance. Elle ne peut donc conduire à des pratiques addictives comme le tabac, l'alcool, la drogue ou certains psychotropes.

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Le 02/11/01

Source : APM Reuters 02/11/01

Selon une étude canadienne, la majorité des adolescents qui prennent un traitement psychostimulant le plus souvent pour un problème d'hyperactivité avec attention utilise cette ordonnance de façon consciencieuse. Cependant comme aux Etat-Unis, le risque d'utilisation illicite comme drogue récréative est présent. En effet certains des adolescents, vendent ou donnent les comprimés qui leur ont été prescrit ou se les font voler. Une petite partie d'entre eux (3%) a même fait l'objet de menaces. Toutes catégories confondues, il n'y a que 14,7 % des adolescents qui sont concernés par ce risque. L'auteur de cette étude, Christiane Poulin, professeur à l'Université Dalhousie (Halifax - Nouvelle Ecosse), relève que le problème n'est pas très fréquent, mais elle tient à mettre en garde les médecins et les parents contre le risque de détournement des ordonnances de médicaments psychostimulants. Un décompte devrait être fait, principalement lorsque l'adolescent reçoit un approvisionnement de quelques mois à la fois.

Commentaire : Rappelons qu'en France la délivrance de la ritaline est strictement encadrée et que le comptage des médicaments est déjà fait. Par ailleurs, ceux-ci ne sont délivrés que pour un mois. Autant de conditions beaucoup moins favorables au développement d'un tel risque.

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Le 01/11/01

source : APM Reuters 30/10/01

Publication des résultats d'efficacité et de sûreté de concerta : " Concerta a été lancé aux USA à la rentrée scolaire 200-2001. Il comprend le système de délivrance retard OROS développé par Alza. Ce médicament a été conçu pour maintenir une efficacité de 12 heures avec une seule prise et pour avoir un profil d'éfficacité et de sûreté comparable au méthylphénidate à libération immédiate nécessitant 3 prises par jour (Ritaline, Novartis)..... Le Dr Mark L. Wolraich de l'université Wanderbilt à Nashville, dans le Tenessee, et ses collègues, ont étudié 282 enfants atteints d'ADHD...pendant 28 jours....Le traitement avec le méthylphénidate à libération immédiate 3 fois par jour et celui avec le méthylphénidate retard 1 fois par jour n'étaient pas significativement différents quelle que soit la comparaison directe.....Le confort apporté par la prise unique par jour pourrait apporter des bénéfices supplémentaires, estiment les auteurs, car cela éviterait la gêne que peut ressentir l'enfant s'il doit recevoir le traitement à l'école ainsi que le risque de détournement du médicament."

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Le 21/08/01

La méta-analyse de chercheurs de l'hôpital de Boston montre une faible mais significative association entre l'ADHD et la mutation du gène codant le récepteur D4 de la dopamine (DRD4). Des études supplémentaires sont nécessaires pour identifier le variant de DRD4 qui augmente la susceptibilité à l'ADHD.

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Le 10/08/01

L'antihypertenseur guanfacine semble efficace et sûr dans le traitement du trouble de l'hyperactivité avec déficit de l'attention associé à des tics chez l'enfant (Centre d'étude sur l'enfant de Yale à New Haven - Connecticut). Il parait nécessaire de confirmer ces résultats en intégrant un plus grand nombre d'enfants avec des tics sévères. En effet cette première étude porte sur des enfants ayant des tics modérés.

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le 17 mai 2001

Une étude associe 49 équipes de pédopychiatrie françaises ainsi qu'une suisse et une belge pour analyser l'évolution d'enfants autistes* en fonction de la nature de leur prise en charge et de leur environnement pendant trois ans. Les premiers résutats de l'étude démontrent que dans 70% des cas l'autisme est associé à un retard mental important lequel survient de façon très précoce dans le développement de l'enfant. Il reste à déterminer si ces deux troubles sont un seul et même processus ou si c'est l'autisme qui conduit à un retard mental ou bien si le retard mental est un facteur de vulnérabilité conduisant à l'apparition de l'autisme. Ces observations ouvrent des multitudes de pistes de recherche pour connaître l'association entre ces deux troubles.

Par ailleurs les premiers résultats de l'étude suggèrent que les caractéristiques intellectuelles des enfants sont indépendantes de leur environnement familial et social.

Les auteurs de l'étude notent un retard important entre le signalement des troubles de développement qui apparaissent entre 16 et 18 mois et l'établissement du diagnostic soit une année en moyenne.

L'étude va se poursuivre pour déterminer quels sont les facteurs dans la prise en charge et dans l'environnement familial qui favorisent une évolution positive de la maladie. Le coordonnateur de l'étude souligne les différences de prise en charge d'un service à l'autre et l'absence de connaissance sur les traitements et les prises en charge les plus efficaces.

Les traitements font moins de place aux neuroleptiques classiques du fait des lourds effets secondaires qu'ils génèrent.

Une fragilité utérine chez la mère pourrait augmenter le risque d'avoir un enfant autiste.

nota : l'autisme peut être associé à l'hyperactivité

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le 15 mai 2001

Une étude menée par Mary L. Wagner et ses collègues de l'université de Rutgers à Piscataway dans le New Jersey a démontré que le syndrome des jambes sans repos est souvent associé à une hyperactivité avec déficit d'attention.

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le 21 mars 2001

Présentation du plan d'action sur les troubles spécifiques du langage. A consulter à l'adresse suivante : http://www.emploi-solidarite.gouv.fr/index.html

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Le 16 mars 2001

Publication des résultats d'une recherche menée au niveau international sur la dyslexie. Il existe une base neurocognitive universelle pour la dyslexie. Les différences de lecture parmi les dyslexiques des différents pays sont dues aux différences d'orthographes.

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