Guide pratique de l'hyperactivité dans l'hexagone

G.P.H.D.H.

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La dyslexie

Elle est très fréquemment associée à l'hyperactivité. Le déficit attentionnel génère souvent des problèmes de langage et il coïncide aussi très souvent avec la dyslexie. 40 % des hyperactifs sont atteints d'une dyslexie de surface. Les effets de la dyslexie sont renforcés par le déficit attentionnel. Les difficultés scolaires sont donc majorées pour les TDA/H-DYS. Les rééducations orthophoniques doivent être faites la plupart du temps sous traitement.

En fait il n'y a pas une mais des dyslexies : essai d'explication

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Plan d'action sur les troubles spécifiques du langage

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Il est pratiquement impossible de penser que le plan dyslexie ne profitera pas à terme aux hyperactifs. Les professionnels concernés sont les mêmes. Renforcer les moyens de diagnostic profitera inévitablement aux autres enfants. Mais dans ce domaine comme dans bien d'autres les moyens mis à disposition de ce plan seront déterminants.

Renforcement des moyens de diagnostic des CHU : en fait, ces services devront disposer des personnels qualifiés suffisants. Pour ce faire, il faudra créer des postes supplémentaires. Une discipline essentielle au diagnostic est la neuropsychologie. C'est elle qui est capable de faire le lien entre les déficits neurologiques et les particularités psychologiques qu'ils entraînent. Or force est de constater que cette compétence fait aujourd'hui défaut.

Autre élément essentiel : les services hospitaliers devront "sortir" de leur tour d'ivoire pour travailler avec les professionnels qui prennent en charge le suivi des enfants. Cela suppose là aussi des compétences au sein des CHU pour faire ce lien et des moyens. Il est remarquable qu'aujourd'hui aucun bilan écrit n'est communiqué la plupart du temps aux parents, au professionnel qui a orienté l'enfant voire à celui qui coordonnera la prise en charge de l'enfant. Ainsi, les médecins scolaires notamment devraient pouvoir être tenu correctement informés des difficultés de l'enfant. Ils ont un rôle essentiel à jouer dans les PAI notamment.

L'information et la formation des professionnels concernés, enseignants, professions paramédicales, médecins, psychologues, me paraît essentielle. Car nombre de ces enfants pourraient avec succès être accueillis dans les établissements scolaires existants pour peu qu'on ait un minimum de connaissance de leurs difficultés et de leur psychologie.

Le secteur médico-social devra principalement faire évoluer ses pratiques. Cela dépendra notamment des psychiatres qui en ont la responsabilité.

Bien évidemment, une scolarité adaptée devra être mise en place pour les enfants les plus sévèrement atteints. Des expériences originales sont ponctuellement menées avec succès. En tant que parent, je pense que l'internat dans des établissements spécialisés créés spécialement pour rééduquer les enfants ayant de graves déficience de langage n'est pas une solution à généraliser. Si l'éloignement ponctuel des parents peut avoir des effets salutaires dans certains cas, ce n'est pas la solution la plus à même de favoriser dans le jeune âge l'épanouissement de l'enfant. Car n'en déplaisse aux esprits grincheux, on n'a pas trouvé mieux jusqu'ici que les parents pour réussir l'éducation des enfants. Tous n'ont évidemment pas les mêmes capacités éducatives mais ils sont en tout cas mieux placés que quiconque pour comprendre leur enfant. J'insiste très lourdement sur ce point, d'autant plus qu'aujourd'hui, il n'y a pratiquement pas de professionnel qui connaisse bien la psychologie de ces enfants. La plupart s'entêtent à travailler sur les éventuelles répercutions psychologiques de leur environnement, alors que le déficit neurologique joue un rôle essentiel dans ses difficultés. Les difficultés psychologiques doivent être considérées de façon seconde et non première comme c'est encore trop souvent le cas aujourd'hui.

Nous pouvons faire confiance aux psychiatres pour empêcher la France de tomber dans les errements des théories comportementalistes mais tenir compte du fonctionnement cérébral particulier des enfants atteints de déficits neurologiques leur permettrait certainement d'être plus efficaces. Car disons-le franchement, les critiques mutuelles des neurologues et des psychiatres sont stériles. C'est du rapprochement des professionnels de santé et non de leur dissensions que viendront les progrès.

Rapport Ringard (format word)

 

Conférence nationale de la Santé 2001

les centres de soins

repérage des difficultés en GS et CP

circulaire du 31/01/02

Résumé de la mission d'évaluation des dispositifs médico-sociaux et sanitaires participant à la détection, au dépistage, au diagnostic et à la prise en charge des troubles spécifiques du langage. (avril 2002)